Arrivée de Jacques-Pierre Brissot

Jacques-Pierre Brissot arriva en fin de journée au poste de garde avec une lettre à la main. Elle portait le sceau de la comtesse de Châtellerault, femme de l'Intendant du Poitou. Muni de cette recommandation, le Saintais attendait qu'on vienne lui demander ce qu'il faisait là. Sophie Garion, la porte-parole du Poitou, lui avait même assuré de la gentillesse de l'Intendant son mari.

- Y'a quelqu'un ?

y a quelqu'un ? c’était ce que le capitaine venait d'entendre durant son tour de la caserne. il signifia au garde qu'il allait s'en occuper.
un sourire au coin des lèvres il se présenta à l'arrivant

bonjour, je suis le capitaine joahn.

Jacques-Pierre avait bien vu le garde et avait demandé innocemment si quelqu'un se trouvait là, pour qu'on le reçusse de manière un peu officielle. Que ne fût-il pas surpris quand le Capitaine en personne arriva pour lui parler, avec le sourire de surcroît. Il trouva cela un peu bizarre, vu que les frontières étaient fermées et que la situation semblait tendue que le Capitaine soit souriant. Mais d'un autre côté, cela voulait sûrement dire qu'il était sûr d'avoir la situation bien en main.
Quelle était la différence entre le Capitaine et l'Intendant ? Il faudrait le savoir plus tard, mais ses pensées un peu troublées, Brissot se présenta au noble personnage.

Bonjour messire Capitaine, je me présente, je suis Jacques-Pierre Brissot. Je... je...

Il se reprit enfin mais ne put dire que : voilà. en tendant un parchemin au sceau de la maison de Châtellerault.

Sophie Garion a écrit:: Bonsoir Brissot,

Tu devrais aller à l'OST, comme soldat, tu serais revaloriser. Mon mari est l'Intendant il te recevra avec gentillesse.

Voici l'adresse:

https://poitoucaserne.1fr1.net/t8537-appel-general

Inscris-toi ça vaut la peine.

Bon courage,
Sophie Garion

Ainsi donc c’était le sir dont il avait entendu parlé, un peu surpris par sa réaction il se dit que peut être il était timide, il prit le parchemin tendu.

et bien Brissot, ravi de voir des poitevins intéressés par le bien du comté. si vous voulez me suivre nous serons mieux pour discuter ici

Brissot n'était pas timide, mais avait parfois des doutes quant à ses capacités.
Il trouva à nouveau bizarre la formulation : "ravi de voir des Poitevins intéressés par le bien du comté", cela lui semblait naturel qu'on s'y intéressât. Mais il préféra suivre le Capitaine en silence. On lui donnait du vouvoiement et par là même du baume au cœur.